mardi 28 août 2007

Des autres mondes

Nada/Goya
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Enfin, tu te couches sur moi, femme ailée, et tu t’endors comme je me suis endormi.
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Je regarde mes oreilles pleurer de sang et de bonheur et je vois s’attaquer entre eux tous les couchers de soleil que la Terre a possédés.
Se détachent maintenant les rives du corps et tous les gaz gris et verts qu’un tel détachement implique.
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- Mais le voilà ! Lumière de la vérité, Centre de toutes choses, et ses huées et ses nuées qui le cernent pour mieux entamer son Sacre ! Devant Lui, je me peux m’empêcher d’être content et satisfait et bienheureux, car la lumière
qu’Il émane est bonne et joyeuse et gaie ; tout en elle se rit de moi et exulte aux anges. Et je me sens au mieux de mon être, comme si tout en moi était captivé par Lui, pris dans son tumulte, les mouvements de son Âme…
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- Des mouches…

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....................... « Bienheureux celui qui entend son rythme spirituel et le suit ! me dit alors la femme ailée. Vous voyez maintenant votre physique s’éloigner de vous, en êtes-vous satisfait ? Et êtes-vous fier d’être coupé de vos bijoux de famille ? »

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- Des mouches… des mouches… des mouches…

kkkk

kk kk kkkkk

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« Sur la terre, vos mains travaillent toutes inopinément, poursuit la femme ailée. Les unes portent de gros paquets, les autres s’entrelacent ou sont dans les poches de vos robes et de vos pantalons. Cependant, ce sont dans vos robes et dans vos pantalons que vous placez les poches, et ce sont dans vos poches que vous placez les mains. Vous devez sentir une sorte de bien-être à palper tout ce que vous possédez. Mais, la plupart du temps, vous n’en prenez pas conscience. Vous ne devez pas avoir la possibilité de vous rendre compte de tous les bienfaits en même temps. Une connaissance vous manque. »

Des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches...

« Vous avez aussi, autour de vous, des vêtements et de merveilleuses et grandes plantes vertes qui vous bordent et bordent vos routes, mais vous ne vous en souciez pas non plus.

Vous avez, autour de vos vêtements, routes et plantes vertes, des plafonds et quatre murs d’enceinte qui vous cachent. Ces murs et ces plafonds vous protègent du froid et des tempêtes et vous donnent la possibilité de garder, la nuit, la lumière du jour par ce que vous appelez une ampoule.

Tout cela est très curieux.

Comment faites-vous pour sortir de vous, la nuit ? Vos ampoules vous suffisent-elles ?

Pourquoi ne pas sortir directement de vous vos habits, routes et plantes vertes ?

Pourquoi être ainsi enfermés dans ce corps, alors que vos habits changent, vos routes et plantes vertes changent ? Tout change continuellement autour de vous, mais vous, vous restez toujours immobiles. »

- mouches … mouches… mouches… mouches… mouches … mouches… mouches… mouches… mouches … mouches… mouches… mouches… mouches … mouches… mouches… mouches…

« Vous restez toujours immobiles. »

- mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches,

« Pourquoi rester immobile ? »

- mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches,

« Pensiez-vous qu’en restant immobile aussi longtemps le temps vous aurait oublié ? Maintenant c’est lui qui s'attaque à votre corps. C’est lui, ce n’est pas moi, ce sont des mouches, un essaim de mouches,

un essaim.

Regardez, elles ont un ordre, elles aussi. Aucune d’entre elles ne heurte sa congénère.

Un essaim est un corps. Voyez-vous l’ordre qu’il met lui aussi pour demeurer présentable ?Comme vous, auparavant, mais plus libre, plus fluide aussi, il vole.

N’est-ce pas vous ou peut-être votre âme ? ».

mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches

« C’est votre âme ou votre corps, cet essaim ? Pourriez-vous ranger votre corps, il peut tuer quelqu’un. »

« Rangez-le, il fait peur aux enfants »

« Les avez-vous comptées au moins? Avez-vous compté votre corps ? »

« Vous pourriez intéresser un naturaliste. »

« Combien de formes pouvez-vous figurer ?

Vous devez avoir une limite.

Avez-vous cherché combien de formes vous aviez ? ? »

« Je vous laisse. Vous n’avez plus besoin de moi. »



« Vous êtes fatigant,

je vous laisse »

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