vendredi 31 août 2007

Créez des sites Web et des boutiques en ligne multilingues.

Pour garantir que tous les internautes visitant votre site sont capables de comprendre dans leur langue les informations fournies en offrant des traductions à la demande de tous contenus, y compris des données de moteurs de recherche, de plateformes de commerce électronique et bien d'autres services.

Solutions proposées :

Enterprise Global Server


mardi 28 août 2007

Des autres mondes

Nada/Goya
... ... ... ... .... .... ....
... ... ....
....
.
...
......................................................
l
Enfin, tu te couches sur moi, femme ailée, et tu t’endors comme je me suis endormi.
.l
l
k
l..
.l
l .

Je regarde mes oreilles pleurer de sang et de bonheur et je vois s’attaquer entre eux tous les couchers de soleil que la Terre a possédés.
Se détachent maintenant les rives du corps et tous les gaz gris et verts qu’un tel détachement implique.
l.
..l
.l
l
.l
l
l...
......
.
..°
...


- Mais le voilà ! Lumière de la vérité, Centre de toutes choses, et ses huées et ses nuées qui le cernent pour mieux entamer son Sacre ! Devant Lui, je me peux m’empêcher d’être content et satisfait et bienheureux, car la lumière
qu’Il émane est bonne et joyeuse et gaie ; tout en elle se rit de moi et exulte aux anges. Et je me sens au mieux de mon être, comme si tout en moi était captivé par Lui, pris dans son tumulte, les mouvements de son Âme…
l
l
l
l
- Des mouches…

l

l

l

l

l

. . .

. ... . ..

.. .: :... .
... ::.............



....................... « Bienheureux celui qui entend son rythme spirituel et le suit ! me dit alors la femme ailée. Vous voyez maintenant votre physique s’éloigner de vous, en êtes-vous satisfait ? Et êtes-vous fier d’être coupé de vos bijoux de famille ? »

llll

* ...l

*

*

l*



- Des mouches… des mouches… des mouches…

kkkk

kk kk kkkkk

l

l l

l

llll

« Sur la terre, vos mains travaillent toutes inopinément, poursuit la femme ailée. Les unes portent de gros paquets, les autres s’entrelacent ou sont dans les poches de vos robes et de vos pantalons. Cependant, ce sont dans vos robes et dans vos pantalons que vous placez les poches, et ce sont dans vos poches que vous placez les mains. Vous devez sentir une sorte de bien-être à palper tout ce que vous possédez. Mais, la plupart du temps, vous n’en prenez pas conscience. Vous ne devez pas avoir la possibilité de vous rendre compte de tous les bienfaits en même temps. Une connaissance vous manque. »

Des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches… des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches... des mouches...

« Vous avez aussi, autour de vous, des vêtements et de merveilleuses et grandes plantes vertes qui vous bordent et bordent vos routes, mais vous ne vous en souciez pas non plus.

Vous avez, autour de vos vêtements, routes et plantes vertes, des plafonds et quatre murs d’enceinte qui vous cachent. Ces murs et ces plafonds vous protègent du froid et des tempêtes et vous donnent la possibilité de garder, la nuit, la lumière du jour par ce que vous appelez une ampoule.

Tout cela est très curieux.

Comment faites-vous pour sortir de vous, la nuit ? Vos ampoules vous suffisent-elles ?

Pourquoi ne pas sortir directement de vous vos habits, routes et plantes vertes ?

Pourquoi être ainsi enfermés dans ce corps, alors que vos habits changent, vos routes et plantes vertes changent ? Tout change continuellement autour de vous, mais vous, vous restez toujours immobiles. »

- mouches … mouches… mouches… mouches… mouches … mouches… mouches… mouches… mouches … mouches… mouches… mouches… mouches … mouches… mouches… mouches…

« Vous restez toujours immobiles. »

- mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches,

« Pourquoi rester immobile ? »

- mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches, mouches,

« Pensiez-vous qu’en restant immobile aussi longtemps le temps vous aurait oublié ? Maintenant c’est lui qui s'attaque à votre corps. C’est lui, ce n’est pas moi, ce sont des mouches, un essaim de mouches,

un essaim.

Regardez, elles ont un ordre, elles aussi. Aucune d’entre elles ne heurte sa congénère.

Un essaim est un corps. Voyez-vous l’ordre qu’il met lui aussi pour demeurer présentable ?Comme vous, auparavant, mais plus libre, plus fluide aussi, il vole.

N’est-ce pas vous ou peut-être votre âme ? ».

mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches mouches

« C’est votre âme ou votre corps, cet essaim ? Pourriez-vous ranger votre corps, il peut tuer quelqu’un. »

« Rangez-le, il fait peur aux enfants »

« Les avez-vous comptées au moins? Avez-vous compté votre corps ? »

« Vous pourriez intéresser un naturaliste. »

« Combien de formes pouvez-vous figurer ?

Vous devez avoir une limite.

Avez-vous cherché combien de formes vous aviez ? ? »

« Je vous laisse. Vous n’avez plus besoin de moi. »



« Vous êtes fatigant,

je vous laisse »

llllllllllllllllllllllllllllllllll

lllllllllllllllllllllllllllllllllll

lllllllllllllllllllllllllllllllllllll

llllllllllllllll

lll

ll

l

llllllllllllllllllll

l

llllllllllll

ll

lll

lllllllllllllllllllllllllllllllllllllll

llllllllllllllllllllllllllllll

llllllll

llllllllllllllllllll

l

l

l

llll

l

l

l




dimanche 26 août 2007

Remarque adressée à Monsieur Lemoine

Eh bien, je ne suis pas du tout d'accord avec vous !
Ce n'est pas bien, ce n'est pas bien,
ce que vous faites.
- Pas du tout d'accord !
- Pas du tout.
La
VIE
L
a
V
I
E
est
GAIE
LA
V
I
E
est un
SAC
rempli
de
bonbons
un
SAS
où l'on
PASSE
et,
ce que l'on découvre
---------------------------------------------------------------------
de
l'
a
u
t
r
e
côté
du
[[SAS]]
-------------------------------------------------------
EST
BBBBBEEEEEAAAAAAAUUUUÔÔÔ,
Monsieur Lemoine.

Le conditionnement du cerveau et la liberté de l'esprit

" Education de la jeunesse
Les éducateurs et les psychologues ont admis l'importance décisive de l'impact intellectuel et émotionnel de la formation en bas âge. Il faut introduire le plus tôt possible des concepts importants concernant les activités mentales et le fonctionnement du cerveau - tout comme aujourd'hui on informe l'enfant sur les vols interplanétaires. Dans les écoles secondaires et dans les collèges, ces sujets devront être développés de manière plus approfondie, quitte à prendre autant de temps que les autres matières. Je propose donc de modifier les programmes afin de faire place à une nouvelle discipline, la "psychogénèse". Cette discipline aura pour objectif : l'enseignement de faits scientifiques sur les mécanismes du cerveau ; l'affermissement, chez l'étudiant, de la conscience de sa propre activité mentale et comportementale ; la démonstration de la façon d'utiliser l'intelligence pour décider des déterminants du comportement à accepter et à rejeter. Il convient d'adapter et d'étendre l'orientation actuelle des cours de psychologie et de sociologie en tenant compte de ce projet."
José M.-R. Delgado, Le conditionnement du cerveau et la liberté de l'esprit, Charles Dessart Editeur, Bruxelles, 1972.
Ho ! Ho ! Ho !
hu, hu.
Ho !
Hi, Hi, Hi, Hi, HI, HI, HI, HI, HI, HI,
HIA, HIIIA, HIIIIAAAA,
hu, hu, hu, hu,,
HA, HA,
HIIAAAAA,
HO, HO,
hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu,
HOI,
HHHHHIIIIAAAAAAA,
HHHII, HHHHHIIII, HHHHHIII,
HA,
HA,
HA,
hou, hou, hou, hou, hou, hou....

" MOI JE

suis la DirectrA

qui règne sur les 250

sur les 4800

sur les parents, sur les enfants, sur les institutrA.

Je commande, je dirige, je conseille, je préconise, je suggère, je récite (tout ce que je sais et j'en sais), je domine, je conduis, j'enseigne, je renseigne, j'explique, je recommande, j'engage, je refuse, j'accepte, je complimente, je réprimande (les enfants, les parents, les institutrA), je juge, je décide, j'affirme, j'admets, je n'admets pas, je rejette."

MaternA, Hélène Bessette, Léo Scheer, "Laureli", Paris : 2007.

HOU HOU HOU

HA

HA

HOU HOU HOU

HA

HA

HHHHOUOUOUOU !!!!

HHHHHOUOUOUOU !!!!!

HU, Hu, Hu, Hu, Hu

HHHHHHHHHOUHOIUHOUOUOUOU !!!!!

HHHHHHHHHHOUOUOUOUOUOUOUHOU!!!!!!!!!!!

HHHHHHHHHHHHHHHHiiiiiiiiiiiiiiiiOUOUOUOUOUOUOUOUOUOUOU!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


O
o
o
o
o
RMQ (d'ailleurs, en passant) - Oui, les flux se pointent quand ils veulent.

lundi 13 août 2007

Les limites de la page]]








effet diligence]],

alors que la voiture est objet du courant, machine disciplinaire et jetable, comme son conducteur,
catafalque et linceul du pilote,

Diligence]],

au moment du jetable,


honnête prose,
balayée d'un geste
le temps de la lecture]],

un léger balayage de gauche à droite et de

haut

en

bas,


si léger qu'on le remarque à peine.

Vol d'ailes au moment du crash.

Effet diligence]]

Les sillons du disque amenant le diamant au centre de la musique,

bornant l'esprit de celui qui l'entame,

l'enfermant dans un mouvement cyclique,

les sillons de la page]]

à l'instant de lecture-balayage de gauche à droite et de haut en bas.


Panneau

[[STOP]]

au centre





alors que,



jet


de





Chute



Chute



du



corps




sur





un






blog










Chute





du




Chute







Esprit démembré gisant ensanglanté sur la tranche
--------------------------------------------------------------------------------------------------


Mais




la



C



H



U





T







E










R









E
















P



















R














E
















N









D



Esprit démembré gisant ensanglanté sur la tranche encore

-------------------------------------------------------------------------------------------------


ET







R









E
















P



















R














E
















N









D




E

N

C

O

R

E




samedi 11 août 2007

Qui est le plus fou, de l'homme qui soliloque dans le métro ou du poète qui publie ?



A quel moment il y a poésie et à quel moment, vaticination ?



RIONS


Passage de rame



RAME


PAPIER


RAME


METRO


Là,

VATICINE.


RIONS





Remontée tragique d'Orphée,

Spéléo sous-marine,

Souffle coupé,

Ticket passe dans boyau de sortie,

Bouteilles O2 passe,
Masque et tête d'Orphée
Passe,
Souffle coupé



1



épaule,



2



épaules,

Souffle coupé !






Tout Orphée passe !




Regarde en arrière


NON !



Regarde en arrière



NON !



Le masque d'Eurydice ne passe pas, mais la tête peut passer !


EURYDICE
!


La tête peut passer après les bouteilles !




EURYDICE
!



Orphée reprend sa respiration,
Orphée revient.
Il redescend la partie immergée de la grotte jusqu'au boyau,


enlève le masque d'Eurydice,

ess
aie
enlève le masque d'Eurydice,
essaie
enlève le masque d'Eurydice,
ess
aie




Veut faire passer la tête d'Eurydice qui saigne du nez
!

LA TETE NE PASSE PAS !

LA TETE NE PASSE PQS LE BOYQU /

O' est le contr[[o leur
?

Ou sont les
agents de la RATP

Bordel ?



Il n y
a personne dans ce metro ?




IL Y
A QUELQU4UN ?





Ou [etes-vous
??????


Rions




Eh bien,




Rions de ça, puisqu’on ne peut pas s’en sortir autrement. Pas montrer les dents, non, puisque impossible, soit disant, de se manger entre nous, mais ouvrir bien grand la bouche pour expurger le poison exhalé des situations absurdes.




Eh bien,




Rions sur l’exclusion concrète rendue vivable par expulsion mentale dans rire absurde,




Eh bien,




Rions accumulation des capitaux Eh bien Rire sur les écrans jour et nuit. Nombre incalculable de comiques sortant des music-halls parisiens et progressant d’heure en heure : nouvelles têtes, nouveaux tours, nouveau Rire.




-Téléréalité du Eh bien Rire présentant les clowns en herbe devant faux professeurs du vrai Rire en boucle, confession intime du clown en herbe devant des millions de téléspectateurs s’esclaffant :




« C’est pas possible, c’est pas possible, c’est pas possible d’exhiber ça ! C’est pas possible, c’est pas possible, c’est pas possible de montrer ça ! Comment voulez-vous, moi, devant comique surnuméraire ? Comment l’homme, deux pattes, deux yeux, deux oreilles, n’est-ce pas ?




Et, chaque jour, un détail nouveau, oui ! Poil de cul et grain de beauté qui font rire. Tout détail en aparté, point particulier, idiotisme singulier, toute pièce nouvelle, chaque fois, d’une mosaïque dont l’ensemble est transfini !




Grand théâtre du monde, organe instrumentalisé par la concertation des puissants en feuilleton télé-démesuré, tout démesurément long plutôt que l’ennui, toute vastitude d’un monde sans horizon, éternullité profonde mais gaie, joyeuse, béate, en queue, file et attente constante de divine spontanéité !




Et chaque fois, la surprise ! Une Eve nouvelle rigolote, une femme-objet à glisser dans son pantalon ! ».










… Et puis, tout démonté alors, après extase, le discours de l’indigence, toute frustration, angoisse du rire monstre insupportable. Or, inhibition du public et rejet. Donc, feuilletons fantastiques égrenés, dilués comme chapelet ou sourate en solution contre ennui, gène, indisposition…